Phare de la vallée de l’Arre

En plein cœur de la vallée de l’Arre, Bez apparaît comme accroché au flanc de la montagne. Sa construction sur un espace réduit, avait pour but d’assurer plus facilement sa sécurité et d’économiser au maximum la précieuse terre cultivable. Juste au-dessus, coiffant sa colline, Esparon est un site protégé, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1976.
C’est au cours du XIXème siècle que les deux villages ont été réunis.

Bez, cité médiévale

C’est au XIIème siècle que se développe le village. Situé sur la route royale d’Aix à Montauban, Bez est un lieu d’étape et d’échange. Les habitants vivent des productions de leurs jardins et exercent des métiers traditionnels, mais c’est bien le troc et l’échange qui sont alors, la base de l’économie à cette époque. C’est au XVIIIème siècle, que l’économie c’est quelque peu industrialisée avec l’élevage du ver à soie et la production du textile.
De sa splendeur passée, le village conserve ses tours sarrasines et châteaux. Ceux de Bez et de La Valette ont été remaniés à plusieurs époques, notamment suite à des destructions.

Village de Bez en premier plan et aperçu du hameau d’Esparon en hauteur

Esparon, nid d’aigle sculpté par l’érosion

Situé au sommet d’un piton calcaire, à 663 m de hauteur, le hameau offre une vue imprenable sur les montagnes du Pays Viganais et les contreforts du Causse de Blandas. Au XIIème siècle, c’est une agglomération fortifiée qui appartient à une ligne de défense des terres de la baronnie d’Hierle avant d’être démantelée sur ordre du roi de France. C’est d’Esparon qu’André Chamson fait descendre Audibert, l’un des deux personnages principaux de son roman « Les Hommes de la Route ».
L’ensemble du versant d’Esparon a été aménagé en pierres sèches pour développer les surfaces agricoles et s’adapter aux conditions climatiques. Un sentier au départ de Bez permet de retrouver une série de structures caractéristiques de notre région : abris, capitelles, calades, terrassiers…
Grâce au Plan Patrimoine Emploi, le Four à pain traditionnel et la Chapelle Sainte Philomène ont fait l’objet d’une restauration.

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