A travers son projet d’aménagement, le PLUi porte des ambitions fortes pour le territoire
- Répondre aux besoins des habitants et de ceux qui participent à la vie du territoire
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Adapter la façon d’aménager face aux enjeux environnementaux
1. S’appuyer sur le socle environnemental, paysager et patrimonial pour engager le projet de territoire
Territoire rural de moyenne montagne entre Causses et Cévennes, le Pays Viganais c’est avant tout un socle environnemental et paysager d’exceptions qu’il nous faut préserver.
La topographie et la géologie sont marquées et caractéristiques. Elles nous offrent une palette de paysages et de milieux mais présentent aussi des risques : de ruissellement, d’inondation, de glissements, de chutes de blocs dont l’intensité des phénomènes ne pourra que s’accentuer.
Cette spécificité entraîne une diversité des patrimoines et des traditions séculaires : agropastoralisme, cultures, terrassiers, lavognes sont autant d’éléments singuliers qu’il nous faut identifier et continuer à protéger en prenant appuie sur les chartes existantes qui reconnaissent la qualité exceptionnelle de nos sites : UNESCO, Grand Site, Parc national des Cévennes, Natura 2000,
Par conséquent c’est notre usage de ce territoire, des ressources notamment en eau et des déchets que l’on peut produire qu’il faudra considérer.
2. Définir un projet de développement garant d’une nouvelle dynamique territoriale
Le Pays Viganais n’est pas une réserve naturelle, c’est un territoire d’une dizaine de milliers d’habitants qui le font vivre au quotidien.
Malgré une démographie fragile en légère baisse depuis les années 80, il est proposé d’inverser la tendance en accueillant une croissance démographie de 0,4 % par an.
Pour pouvoir continuer à accueillir dignement la population locale et les nouvelles, il faut prévoir du logement en nombre suffisant.
Territoire vieillissant, desserrement des ménages, il y a aussi des familles parfois nombreuses qui peinent à se loger. Il faut donc pouvoir assurer une diversification des logements pour un parcours résidentiel continu quelques soit les revenus.
1. Affirmer une projection démographique positive sur le territoire
2. Adapter l’offre résidentielle au projet de développement
3. Définir un développement équilibré entre les différents secteurs du territoire
Le territoire est organisé selon un équilibre qu’il convient de conserver avec trois niveaux : le pôle viganais ; les centralités secondaires et les villages et hameaux ruraux.
La loi climat et Résilience de 2021 marque un tournant dans l’histoire de l’urbanisation et oblige à raisonner différents nos urbanisation, à densifier l’existant et à réinvestir nos centres villes. Toutefois, elle ne doit s’établir au détriment de l’armature existante.
Une attention particulière est portée sur les centres anciens des villes et villages. Il faut pouvoir valoriser le patrimoine bâti, les rendre attractifs en limitant les îlots de chaleurs urbains, en les rendant accessibles, en pacifiant les entrées et en luttant contre le mal logement.
Les mobilités, contraintes par la topographie, sont également abordés afin de renforcer les rôles essentiels joués par les axes RD999 et RD48, d’apaiser les traversées des villages et de développer les mobilités alternatives comme le vélo.
4. Favoriser le développement économique du territoire
Avec un revenu médian relativement faible, une économie de service fortement représentée et une part importante d’indépendants ou de petites entreprises, l’économie du territoire est autant fragile que résiliente.
Le PADDi souhaite favoriser l’accueil de nouvelle entreprises et le développement de l’existant. Une attention particulière est portée à la vallée de l’arre sans omettre le développement de locaux complémentaires dans le rural.
Il s’agit d’accompagner le développement des équipements et des services support indispensables aux dynamiques locales (enseignements, soins, secours).
Enfin plusieurs secteurs économiques sont mis en avant : le tourisme, l’agriculture, la filière bois ainsi que la transition énergétique.