Située à la frontière de l’Hérault, aux pieds du Mont Aigoual, aux portes du Causse de Blandas, Saint-Laurent-le-Minier est baigné par la Vis, rivière qui nous offre, face au château, une superbe cascade.
Le village s’organise le long des rives de la Crenz et de son affluent le Naduel. De cette particularité résulte la présence de neuf ponts montrant l’intérêt qu’ont eu les habitants de passer d’une rive à l’autre.
Un patrimoine industriel
Sous l’ancien régime, la célébrité du village tient à la présence de l’importante papeterie qui vendait sa production dans tout le Languedoc. Jusqu’à ces dernières années, la vie du village fut dépendante de l’industrie minière avec notamment la Mine des Malines (l’exploitation y a cessé en 1991). On y a exploité la blende et la galène pour en tirer le zinc et le plomb.
Un patrimoine artistique
C’est à la fin des années 70 que Jean-François Laguionie, auteur-réalisateur de courts-métrages d’animation, s’installe à Saint Laurent le Minier, dans un ancien atelier de bobinage de fil de soie pour commencer la réalisation d’un long-métrage, Gwen, le livre de sable, puis d’une suite de courts-métrages pour le cinéma.
En 1987, l’association Fabrique devient une société de production. La Fabrique, sous la houlette désormais de Xavier Julliot, compte, aujourd’hui, plus d’une centaine d’œuvres a son actif, dont 5 long-métrages. Nombre d’entre eux ont été primés dont la palme d’or du court métrage au festival de Cannes, en 2010.
Chaque année en juillet, a lieu le Festival international du dessin animé « Cinéma sous les étoiles ».